Petit retour aux affaires après une loooooongue inactivité rédactionnelle... Manque de motivation et changements divers. 😖 Et c'est pour une présentation différente d'un produit habituel que je copie (globalement) ici la chronique que j'ai rédigé pour My Burger. 😉 Place à ma première dégustation au Burger House avec des photos médiocres car j'avais un compact bas de gamme (pour être discret).
Ayant enfin réussi à concilier mon emploi du temps avec les horaires pas forcément évidents de cet établissement (souvent fermé le soir et fermé le samedi midi…), j’ai pu déjeuner dans ce que l’on m’a présenté comme étant le meilleur "burger" de la ville. Le Burger House existe depuis un bon moment, 2013 apparemment, mais je n’avais jamais trouvé le temps de m’y arrêter.
Ayant enfin réussi à concilier mon emploi du temps avec les horaires pas forcément évidents de cet établissement (souvent fermé le soir et fermé le samedi midi…), j’ai pu déjeuner dans ce que l’on m’a présenté comme étant le meilleur "burger" de la ville. Le Burger House existe depuis un bon moment, 2013 apparemment, mais je n’avais jamais trouvé le temps de m’y arrêter.
Situé à l’entrée du port de Saint-Nazaire, le restaurant a fière allure avec sa devanture rouge, refaite récemment. Auparavant, la façade aux couleurs jaune et bleu était nettement moins attirante, même si ce sont les couleurs historiques du blason de la ville. Les mauvaises langues diront que c’est parce que le logotype est devenu rouge et blanc… À l’intérieur, la décoration est simple mais chaleureuse, et on retrouve un peu de ce qui représente (pour moi) les diners. Pour la petite histoire, Rick, le propriétaire et cuisinier, est Américain d’origine. On peut donc pouvoir lui faire confiance pour réussir à recréer quelque chose de typique.
La carte propose une quinzaine de burgers, à un prix identique, promis avec un steak (100 g) frais, pur bœuf, servi saignant (regardez bien, pas de choix cuisson, c’est comme ça et pas autrement), et des pains fournis par une boulangerie locale. Je note l’existence d’un burger avec une galette végétarienne, mais pas de variante poulet ou poisson. Le steak peut être doublé, voire triplé, et on peut ajouter un supplément bacon et/ou fromage.
Mon choix se porte sur le Burger au Poivre, annoncé avec sauce au poivre maison, salade, tomate et oignon. Notez qu’on peut demander le retrait d’un ingrédient sans problème. J’opte pour la version double, pour le rendre plus consistant, et, n’ayant pas envie de soutenir McCain et consorts en achetant des frites industrielles, je délaisse la formule classique. C’est vraiment dommage de ne pas pouvoir proposer des frites fraîches maison. Tant pis.
Je commande au comptoir après avoir fait la queue. Devant le manque de places assises, je décide de prendre à emporter. On me prévient qu’il y aura dix minutes d’attente environ. Je profite du temps libre pour observer la décoration du lieu : chaleureuse et simple, avec de nombreuses références à la culture américaine et aux burgers.
Je pense aussi à faire des photos de la carte, et vous y verrez que le restaurant propose des salades, des sandwichs froids, des nuggets... et un bon nombre de milkshakes et desserts (faits maison pour la plupart).
À droite du comptoir, on trouve une pièce (porte ouverte) où sont préparés les crudités et les desserts, et à gauche la cuisine ouverte, qui permet de voir le travail du cuisinier. Il est très bien organisé, et je note quelques détails amusants, comme l’utilisation d’un micro-ondes pour réchauffer les buns au dernier moment, ou encore la gérante, qui lui parle en anglais. Je peux également voir la fin de la préparation de ma commande, avec en touche finale le renversement d’un ramequin de sauce brune (enfin, de sauce au poivre, j’espère) sur le bun inférieur et les deux steaks. Je sens tout de suite que ça va être bien saucé. Et donc bien instable… On me remet ensuite la boîte en polystyrène jaune contenant mon sandwich.
À droite du comptoir, on trouve une pièce (porte ouverte) où sont préparés les crudités et les desserts, et à gauche la cuisine ouverte, qui permet de voir le travail du cuisinier. Il est très bien organisé, et je note quelques détails amusants, comme l’utilisation d’un micro-ondes pour réchauffer les buns au dernier moment, ou encore la gérante, qui lui parle en anglais. Je peux également voir la fin de la préparation de ma commande, avec en touche finale le renversement d’un ramequin de sauce brune (enfin, de sauce au poivre, j’espère) sur le bun inférieur et les deux steaks. Je sens tout de suite que ça va être bien saucé. Et donc bien instable… On me remet ensuite la boîte en polystyrène jaune contenant mon sandwich.
Par chance, la météo est clémente (comment ça il pleut toujours en Bretagne/Pays de la Loire ?), et je décide de ne faire que 400 mètres pour m’arrêter sur un quai et profiter de mon repas, avec vue sur un remorqueur et la base sous-marine. Durant le transport, de délicieux effluves de poivre sont venus me caresser les narines, et je constate que la généreuse dose de sauce a un peu coulé en dehors de la boîte, et que je m’en suis par la même occasion mis sur le jean. En ouvrant l’écrin réalisé en produit pétrolier (oui, je le souligne), je découvre le burger présenté de façon éclatée et avec d’un côté la partie inférieure (bun inférieur et steaks nappée de sauce) et de l’autre le bun supérieur avec les crudités (lamelles d’oignon, tomate et salade).
Je procède à l’assemblage et je suis plutôt heureux du résultat visuel : la sauce brune, bordant largement le bun inférieur, donne à ce plat l'air d’une île au milieu d’un marécage. Je note aussi la présence de mayonnaise, qui n’était pas mentionnée dans le descriptif. Dommage, je n’en suis pas vraiment amateur.
Tadam ! |
Je procède à l’assemblage et je suis plutôt heureux du résultat visuel : la sauce brune, bordant largement le bun inférieur, donne à ce plat l'air d’une île au milieu d’un marécage. Je note aussi la présence de mayonnaise, qui n’était pas mentionnée dans le descriptif. Dommage, je n’en suis pas vraiment amateur.
Je me résous à attraper ce Double Burger au Poivre en glissant mes doigts en dessous et en le compressant afin d’empêcher les éléments de se faire la malle. Je vous l’avais dit, je le sentais : c’est un peu instable. Le mélange de sauce au poivre et de mayonnaise rend le sandwich glissant et vient maculer mes mains (après le jean) par la même occasion.
Je prends une bonne bouchée en ouvrant bien grand la bouche, car le burger joue les grands buildings avec ses deux steaks bien épais. Le pain, légèrement toasté et parsemé de quelques graines de sésame, est brioché et moelleux à souhait, avec un goût doux. Les crudités sont fraîches et croquantes, on reconnaît bien les oignons et la salade, mais la tomate se fait plus discrète. J’arrive aux steaks, épais et tendres. La viande bovine est de très bonne qualité et fraîche, des amis m’ont dit qu’un boucher local la fournissait. Le goût de la sauce au poivre est fort, puissant. Elle est onctueuse et chargée en poivre moulu bien visible. C’est relevé et cela réchauffe immédiatement le palais. Le burger est délicieux, avec une sensation épicée que viennent équilibrer les crudités et le pain. La cuisson des steaks est vraiment saignante, et en mordant dedans quelques gouttes de jus tombent dans la sauce au fond de la barquette.
Je tiens la bête ! |
Je prends une bonne bouchée en ouvrant bien grand la bouche, car le burger joue les grands buildings avec ses deux steaks bien épais. Le pain, légèrement toasté et parsemé de quelques graines de sésame, est brioché et moelleux à souhait, avec un goût doux. Les crudités sont fraîches et croquantes, on reconnaît bien les oignons et la salade, mais la tomate se fait plus discrète. J’arrive aux steaks, épais et tendres. La viande bovine est de très bonne qualité et fraîche, des amis m’ont dit qu’un boucher local la fournissait. Le goût de la sauce au poivre est fort, puissant. Elle est onctueuse et chargée en poivre moulu bien visible. C’est relevé et cela réchauffe immédiatement le palais. Le burger est délicieux, avec une sensation épicée que viennent équilibrer les crudités et le pain. La cuisson des steaks est vraiment saignante, et en mordant dedans quelques gouttes de jus tombent dans la sauce au fond de la barquette.
Eh oui, c'est bien saignant. |
Je me régale tellement que j’en oublie la présence de la mayonnaise, rendue invisible au goût par la force du poivre. 😋 Pas sec pour un sou grâce à l’orgie de sauce, le burger s’avale aisément, et je suis surpris de la vitesse à laquelle je le termine.
Au vu de la qualité des ingrédients, il est certain que je reviendrai au Burger House, mais si je reprends le même burger j’emmènerai mon tatou (ceux qui ont cru que je parlais de l’animal me remercieront pour cet instant culturel) pour pouvoir manger plus proprement. 👏 Les trois serviettes en papier données par l’enseigne n’ont pas été de trop, et le fait qu’on doive oublier un peu de sa dignité en mangeant dégrade mon appréciation (même si c’est jouissif). La saveur poivrée reste ensuite longtemps en bouche, et je me fais la réflexion que des oignons revenus ou une purée d’échalote auraient apporté un plus très intéressant en bouche.
Quand je vous dis qu'il y a une bonne dose de sauce. 😊 |
Au vu de la qualité des ingrédients, il est certain que je reviendrai au Burger House, mais si je reprends le même burger j’emmènerai mon tatou (ceux qui ont cru que je parlais de l’animal me remercieront pour cet instant culturel) pour pouvoir manger plus proprement. 👏 Les trois serviettes en papier données par l’enseigne n’ont pas été de trop, et le fait qu’on doive oublier un peu de sa dignité en mangeant dégrade mon appréciation (même si c’est jouissif). La saveur poivrée reste ensuite longtemps en bouche, et je me fais la réflexion que des oignons revenus ou une purée d’échalote auraient apporté un plus très intéressant en bouche.
Prix (2018) : 7,80 € (burger seul, 6,10 € en version simple steak), 10,80 € en menu (avec frites et boisson).
Facebook de l'enseigne : Burger House
Adresse : 1, avenue René Coty ; 44600 Saint-Nazaire
Quel plaisir de revoir de l'activité sur ce Blog l'ami
RépondreSupprimerEn espérant que 2019 te redonne la foi pour d'autres chroniques !
Qui sait ? :) Si je trouve des produits vraiment bizarres et que j'ai le temps et les moyens de les décrire. Mon frère m'a ramené une ration de combat suédoise, ça peut générer un peu de challenge. Merci en tout cas.
SupprimerSympa ces reviews ! J'suis tombé a la base sur celle de la moutarde amora piccalilli, j'ai lu quelques autres de tes articles c'est vraiment bien détaillé, j'aime bien !
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